Flaugnac (site inscrit), village médiéval, typique du Pays de Serres, est établi sur une éminence rocheuse appelée popie.

 Les premiers textes de 1260, présentent le bourg comme un castrum soumis au seul pouvoir seigneurial.

Au moyen âge, le village fortifié compte jusqu'à 200 habitants. Il s'organise en quartiers distincts :

  • le fort, constitué d'un ensemble de tours défensives appartenant à la noblesse venue s'installer entre le 11ème et le 13ème siècle autour du château du seigneur Ratier de Castelnau,
  • la ville correspondant au quartier bourgeois, (actuelle place et abords),
  • les barris (faubourgs) : le barri Roc d'Albe (actuelle grand rue) et, de part et d'autre du fort, le barri gelat à l'est et le barri cotiè à l'ouest.

On devine encore les fossés de protection entre ces différents quartiers.

Le village de Flaugnac a conservé en partie son réseau de ruelles offrant des parcours pittoresques entre maisons, murs de soutènement et jardins.

Le parcours de la popie qui suit le pied de la falaise constitue un tracé particulièrement évocateur alliant proximité de la roche et perspective sur la vallée de la Lupte.

Né au château en 1448, Bérenger de Roquefeuil après de nombreux démêlés avec les Consuls et la population est condamné par la justice royale et va habiter le château de Bonaguil qu'il rénove, agrandit et fortifie.

Aujourd'hui, la commune compte près de 500 habitants et accueille une trentaine d'élèves dans son école maternelle. La vie associative y est très intense. La restauration des maisons, le projet “cœur du village” valorisent ce village du Quercy Blanc qui mérite bien un détour, ne serait-ce que pour ses points de vue magnifiques.

Le hameau de Lamolayrette est construit sur les contreforts d'un pech. La chapelle sur le plateau fut construite par les paroissiens pour permettre au curé qui habitait le hameau de célébrer la messe quotidienne sans aller jusqu'à l'église dans la vallée.

L'éperon qui offre une vue largement dégagée sur la vallée du Lemboulas, fut occupé par un château autour duquel se développa un castrum dépendant de la juridiction de Flaugnac.

Capmié fait partie de la commune de Flaugnac, dans la vallée de la Lupte, en direction de Saint Paul de Loubressac. Plusieurs mosaïques, vestiges d'une villa (village) romaine, témoignent d'une occupation très ancienne de ce site. L'église d’origine romane a été fortement remaniée au 15ème siècle. Elle abrite un tableau classé aux monuments historiques … 

En savoir plus : Flaugnac - cité défensive (PDF - 1000 Ko)

 

Saint Paul de Loubressac - pages d'histoire

à consulter ici : Histoire et patrimoine de Saint Paul

De : Saint Paul Labouffie  à : Saint Paul de Loubressac

Le nom du village Saint Paul de Loubressac est attesté au moins depuis le XVIIIème siècle ;
il figure sur la carte de Cassini (1780) et dans le recensement de l'An II (1793)
     La  commune historique de Saint Paul, dans ses limites actuelles, ne date que du début du XIXème siècle, au moment où les territoires de Saint Paul de Loubressac et de Labouffie ont fusionné pour donner naissance à une nouvelle commune qui prit alors le nom de Labouffie et Saint Paul réunis, devenu par l'usage Saint Paul-Labouffie, après la création du département de Tarn-et-Garonne (1808).
     Auparavant, il existait deux territoires distincts, celui de Saint Paul de Loubressac et celui de Labouffie, ce dernier joint sous la Révolution à La Magdeleine d'Aussac. Sans parler des découpages paroissiaux qui viennent compliquer les choses, puisque Labouffie était paroisse de Saux jusqu'à la fin du XVIIIème siècle.
    C''est en 1942, le 9 août, qu'une partie du Conseil Municipal émit le vœu de remplacer le nom de Saint Paul-Labouffie par celui de Saint Paul de Loubressac, pour les motifs "officiels" que vous pouvez lire dans la copie de la délibération ; la réalité des motivations reste discutable et chacun pourra juger à son idée de la pertinence des raisons invoquées. A la suite de ce vœu, un décret du 13 août 1943 autorisa le changement de nom proposé. L'appellation Saint Paul de Loubressac était ainsi devenue officielle.
    Après la Libération, le nouveau nom mit du temps à s'imposer dans les faits ; on retrouve encore parfois Labouffie dans le registre des délibérations municipales, et de nombreux courriers ou documents divers durant les années 50 portent l'adresse postale : 46 – Saint Paul-Labouffie. L'existence du nom de Loubressac pour une autre commune du nord du Lot fut longtemps source de confusion, notamment pour les services de la Poste avant la généralisation du code postal à cinq chiffres.
    Le nom de Saint Paul de Loubressac s'est finalement imposé, au point qu'aujourd'hui La Bouffie (nom qui signifierait : creux, abri ou grotte, ravin) n'évoque plus pour la plupart des habitants qu'un des hameaux ou lieux-dits parmi les dizaines que compte la commune.

    [Depuis janvier 2016 Saint Paul de Loubressac fait partie de la commune nouvelle Saint-Paul-Flaugnac]

Galerie photos aériennes

Histoire de la chapelle de Saint-Gervais